Platine à courroie vs à galet : le match

Tu te lances dans la hi-fi vintage et tu bloques sur une question classique :
Courroie ou galet ?
Deux technologies. Deux sensations. Deux manières d’écouter un disque.
Voici un comparatif clair et sans blabla pour t’aider à choisir.

Round 1 : le principe

Courroie (belt-drive)
Un petit moteur entraîne une courroie élastique, qui fait tourner le plateau. Simple, souple, discret.

Galet (idler-wheel)
Le moteur fait tourner une roue en caoutchouc. Cette roue frotte contre le plateau et le lance direct. Physique, brut, mécanique.

Round 2 : le son

Courroie
Silence, finesse, aération. Parfait pour du jazz feutré, du classique, des écoutes au casque.

Galet
Grave charnu, attaque franche, sensation de présence. Idéal pour les pressages costauds, les disques usés, ou les longues faces de krautrock.

Round 3 : l’expérience

Courroie
Tu poses le disque. Tu respires. Le plateau met deux secondes à partir. Tout est doux.

Galet
Tu enclenches la vitesse. Le bras claque doucement. Ça part instantanément. Tu sens que ça tourne.

Round 4 : l’entretien

Courroie
À changer tous les 3 à 5 ans. Facile à trouver. Pas de surprise.

Galet
Si le galet est sain : top. Sinon, galère. Reproduction ou restauration possible, mais faut aimer bricoler.

Round 5 : L’exemple culte

Courroie
Thorens TD-160
Rega Planar
Dual 505

Galet
Lenco L75
Garrard 401
Elac Miracord

Et franchement ? J’ai beau aimer la douceur des courroies, j’ai un faible pour les Lenco à galet. Le moteur vibre un peu, le plateau pèse un âne mort, mais quand ça tourne, c’est organique, vivant, incarné. Rien ne sonne pareil.

Verdict

En résumé

• La courroie, c’est la hi-fi propre, lisible, posée.
• Le galet, c’est la matière, la densité, le grain.

Les deux ont leur charme. L’idéal ? Les deux sur ton meuble.
Une Thorens pour la précision.
Une Lenco pour le sale beau.

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